Si vous ne vous destinez pas à de longues études, et que vous souhaitez entrer rapidement dans la vie active, les métiers de la coiffure et de l’esthétique peuvent offrir des débouchés intéressants !
Quelles formations ?
Selon votre choix d’orientation, de nombreux diplômes et de multiples niveaux de qualification peuvent vous permettre d’exercer ces métiers :
- le CAP Coiffure et le CAP Esthétique-cosmétique-parfumerie (deux ans d’études après la classe de troisième),
- le BP Coiffure et le BP Esthétique-cosmétique-parfumerie (un an d’études après le CAP),
- la MC Coloriste-permanentiste et Styliste-visagiste (un an d’études après le CAP),
le bac pro Esthétique-cosmétique-parfumerie, - le BTS Métiers de la coiffure et le BTS Métiers de l’Esthétique-cosmétique-parfumerie (deux ans après un bac technique ou scientifique).
Dans tous les cas, l’apprentissage reste une voie privilégiée. A l’issue de votre formation, vous aurez en effet acquis une expérience technique qui vous rendra opérationnel plus rapidement. Un avantage certain pour vous faire embaucher !
Une multitude de débouchés
Les métiers de l’esthétique concernent bien sûr toutes les activités des salons d’esthétique et instituts de beauté : soins, maquillage, épilation, bronzage UV Ces activités peuvent aussi être pratiquées dans de nombreux commerces, tels que les parapharmacies, parfumeries, rayons beauté des grandes surfaces. Et même dans des établissements spécialisés : centres de remise en forme, établissements de thalassothérapie ou encore maisons de retraite
Les coiffeurs ont la possibilité d’exercer au sein d’un salon, à domicile, ou encore là aussi dans les mêmes établissements spécialisés, villages de vacances, etc.
Aspects administratifs et commerciaux
En dehors des aspects professionnels et techniques de votre activité, vous devrez acquérir les notions de base de la comptabilité et des techniques de vente. Voire de gestion du personnel si vous envisagez un jour de créer votre propre entreprise.
Ce faisant, vous serez peut-être amené à vendre des produits à votre clientèle, et vous devrez enregistrer chacune de vos ventes (biens ou services) en comptabilité.
Monter sa propre affaire : un rêve inaccessible ?
Une fois votre diplôme en poche et avec de bons résultats d’examens, vous pourrez chercher à vous faire embaucher.
A terme, vous voudrez peut-être vous installer à votre compte. Mais ouvrir son propre salon de coiffure relève du parcours du combattant. Entre le fonds de commerce à acquérir, le loyer, le matériel à acheter, les assurances à souscrire la facture s’élève vite à un niveau exorbitant !
Les banques seront peu enclines à vous prêter de l’argent si vous démarrez aussitôt après vos études. Il faudra montrer patte blanche, et pour cela, pouvoir attester d’une expérience qui rassurera les banquiers sur la viabilité de votre entreprise.
Exercer à domicile : l’alternative
Si vous rêvez d’être à votre compte, l’exercice de l’esthétique ou de la coiffure à domicile représente une bonne alternative. Cette tendance se développe de plus en plus du fait, du vieillissement de la population qui peine à se déplacer en salon. Et aussi, pour une autre part de la population, la recherche d’un certain confort, de rapidité et d’économie !
Pour exercer à domicile, vos investissements seront moindres. En plus de vos outils de travail indispensables, vous n’aurez besoin que d’un véhicule pour vous déplacer. Vous pourrez déduire de vos impôts des indemnités kilométriques. Mais avant de vous lancer, vous devrez bien vous renseigner sur le choix d’un statut juridique pour exercer votre activité en toute légalité !
Un secteur en pleine effervescence
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les métiers de la beauté ne connaissent pas la crise ! Ce secteur affiche en effet des résultats plus qu’honorables, qui témoignent de son dynamisme et de sa forte attractivité.
Selon la Fédération des entreprises de la beauté, le secteur cosmétique a dégagé un chiffre d’affaires global de 10,5 milliards d’euros en 2013 en France. A cette date, le secteur employait 42 000 personnes !
D’après l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC), la France comptait plus de 61 000 salons de coiffure en 2013. Le nombre de salariés est en baisse continue depuis 2008 (-12 000 salariés en 5 ans), mais il s’agit d’un effet de « vase communicant. Car le statut d’auto-entrepreneur, entré en vigueur en 2009, a déclenché une forte vague de création d’entreprises individuelles.
Avec des charges sociales réduites et un régime fiscal intéressant, ce statut est particulièrement adapté pour démarrer une activité dans les métiers de la coiffure et de l’esthétique, sans trop prendre de risques. Renseignez-vous !